Morélia

Laissant derrière nous les habitations colorées de Guanajuato, nous prenons un bus à destination de Morélia, où nous arrivons 5h30 plus tard (les bus bon marché n'étant pas les plus rapides !), après avoir traversé des paysages désertiques ponctués de quelques cactus, puis de nombreuses petites villes.

Nous attrapons un colectivo (sorte de bus-taxi collectif, pratique, même si on ne sait jamais quand on va arriver car il dépose plusieurs personnes tour à tour) qui nous laisse au centre historique de cette ville de 900000 habitants. Une fois nos affaires déposées dans un petit hôtel, nous découvrons le centre de cette "ville de pierres roses" déclarée au patrimoine de l'Humanité en raison des magnifiques bâtiments coloniaux qu'elle abrite.



Au milieu de la place des Armes (le zócalo) se dresse la cathédrale commencée en 1660 et achevée 100 ans plus tard seulement. Au sommet, de beaux azulejos (carreaux blancs et bleus) recouvrent les coupoles.



En face, le Palacio de Gobierno possède une belle architecture baroque. D'autres très beaux édifices baroques sont disséminés dans le centre-ville, comme l'église del Carmen qui s'élève au centre d'une place très agréable. Les bâtiments se succèdent, très hauts, rosés et de forme géométrique, laissant apparaître de belles arcades et surtout, a l'intérieur, de superbes patios remplis de plantes et de charme.



Plus loin, l'ancien couvent des religieuses Dominicaines, le Santa Rosa (aujourd´hui transformé en conservatoire de musique) arbore des facades décorées de quelques gargouilles.



Juste en face s'étend le Palacio Clavijero, ancien collège jésuite qui fait aujourd'hui office de bibliothèque de l'Université, accueillant les nombreux étudiants qui séjournent dans cette ville.



Le soir, ces étudiants se retrouvent sous les arcades et autour du zócalo et Morélia, principal centre culturel de la région, s'anime alors. La cathédrale et les différents monuments s'illuminent et nous invitent à les admirer en dégustant quelques tacos sur le pouce.



Au marché, on trouve de nombreux étals de sucreries, spécialités de la ville.



Pourtant, si cette ville créole est belle, elle ne dégage pas, a nos yeux, le charme de Querétaro ou de Guanajuato. Nous ne nous y attarderons pas plus et décidons de consacrer notre journée du lendemain à la visite de Pátzcuaro.