TURQUIE
Attention : les infos ci-dessous étaient valables lorsque nous y étions en 2003 mais ont pû changer depuis.
En Bref :
Monnaie : la (nouvelle) livre turque (YTL).
1 € = 1,85 YTL. Aucun problème de retrait avec les cartes Visa et Mastercard.
Budget : de 50 à 75 € par jour pour deux.
Langues : turc, mais anglais et allemand souvent parlés. Le français un peu moins.
Electricité : idem qu'en France.
Internet : dans toutes les villes pour 5 € de l'heure environ.
Téléphone : assez cher, mais cartes téléphoniques en vente dans les bureaux de poste.
Depuis la France : 0090 + indicatif région + n° à 7 chiffres.
Pour la France : 0033 + n° sans le 0 initial.
Indicatif de quelques régions : Istanbul : 212 ou 216, Izmir : 232, Bodrum : 252, Pamukkale : 258, Cappadoce : 384, Antalya : 242, Ankara : 312.
Santé : aucun vaccin obligatoire. Hépatite A conseillé. Ne pas boire l'eau du robinet.
Adresses utiles :
Consulat général de France
Istiklâl Cadesi 8, à Taksin (à Istanbul)
Tél : 292 48 10 ou 11
Urgences : 243 43 87 88 et 89 (24h/24)
www.consulatfrance.org.fr
Ambassade et consulat de France
Paris Cadesi 70, Kavaklidere (à Ankara)
Tél. : 468 11 54 à 59
Fax : 467 94 34
Argent, Banques, Change, Coût de la vie
La monnaie est la livre turque, plus couramment appelée lira. Depuis le 1er janvier 2005, la nouvelle livre (YTL) est entrée en circulation. Elle vaut 1 000 000 de livres anciennes (pour voir les billets, cliquez ici). En 2005, 1 € valait environ 1,85 YTL. Une nouvelle livre équivalait donc à environ 0,50 €. La nouvelle livre est divisée en 100 kurus ; il existe des pièces de 1, 5, 10, 25 et 50 kurus. Inutile d'acheter des livres turques en France ; on perd de l'argent. Il est préférable de les acheter sur place.
Les banques sont ouvertes en général de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h du lundi au vendredi, mais elles ne pratiquent plus le change après 16 h 30. Les bureaux de poste effectuent le change à un taux parfois un peu plus avantageux que celui des banques. En plus des banques, vous trouverez de nombreux bureaux de change, généralement ouverts jusqu'à 19 h. Les opérations y sont plus rapides.
Evitez de changer dans les hôtels, les taux pratiqués ne sont vraiment pas intéressants. Même dans les banques, il y a pratiquement toujours une commission prélevée sur les chèques de voyage et les devises.
Les euros sont acceptés partout, inutile de les convertir en dollars.
A Istanbul, les chèques de voyage ne sont acceptés que dans certaines banques et certains bureaux de change, moyennant une commission. Vous munir de votre passeport. Certains guichets n'acceptent apparemment pas les cartes d'identité.
Il est facile de payer et d'effectuer des retraits avec sa carte Visa ou Mastercard. On trouve des distributeurs un peu partout. Ils ont des textes en français. Compter environ 4,50 € de frais de retrait donc mieux vaut retirer plus et moins souvent. Signalons que les limites de retraits par semaine varient selon les banques : de 180 € à environ 330 € ; la banque Yap Kredi serait la plus avantageuse.
Pour le budget, nous ne nous rappelons plus exactement les prix pratiqués. De plus, ils varient fortement d'un endroit à l'autre (plus chers à Istanbul et sur la côte). On peut toutefois dire qu'il faut compter de 50 à 75 € par jour pour deux tout compris pour vivre sans trop se priver.
Même si dans certains endroits le prix est fixe, en général, le marchandage est de mise. Surtout dans les boutiques pour touristes.
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Hébergements
Il faut compter environ de moins de 20 € pour une chambre pour deux dans un petit hôtel (pansiyon) à plus de 50 € dans un hôtel chic.
Si vous êtes en couple homme-femme, un conseil : dites que vous êtes mariés (et portez une fausse alliance) sinon, vous aurez des chances de devoir prendre une chambre chacun. De toute manière, les lits doubles sont très rares dans les petits hôtels.
Ne laissez jamais vos papiers à la réception. Les montrez pour remplir sa fiche puis les reprendre car il existe un vrai trafic avec les pays de l'Est.
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Transports
Pour les longues distances, nous n'avons testé que les bus. Pas très chers, ils sont nombreux et desservent tout le pays. Dans chaque ville, une gare routière, "otogar", regroupe toutes les compagnies. Toutes ne se valent pas et il est préférable, pour éviter les mauvaises surprises, de payer un peu plus cher pour avoir un bus plus confortable chez une compagnie réputée et plus sérieuse (par exemple Nevtur, Göreme, Pamukkale, Ozkaymak, Varan, ...).
Question prix, nous avions payé (en 2003) :
- 18 € pour 12h de trajet entre Izmir et la Cappadoce (800 km)
- 17 € pour 10h de trajet Cappadoce-Pamukkale (630 km)
- 6 € pour les 3 ou 4 h du trajet Pamukkale-Kusadasi (200 km environ)
Le train est beaucoup plus lent mais aussi moins cher que le bus. Nous n'avons pas testé.
Pour les petites distances inter- ou intra urbaines, outre les taxis (chers), c'est les dolmus (prononcez dolmouche) qu'il faut prendre. Ce sont des minibus collectifs, lents, inconfortables et bondés, qui ne partent que lorsqu'ils sont pleins, d'où leur nom "rempli" en turc. Le prix et les itinéraires sont fixes, mais on peut monter ou descendre à n'importe quel endroit, il suffit de faire signe au chauffeur.
On peut également louer une voiture ou une moto. L'état général des routes est bon et le code de la route est "relativement" bien respecté. Attention aux amendes !
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Cuisine, Boissons
La cuisine turque est très variée. Elle est avant tout basée sur la fraîcheur des produits et respecte leur saveur naturelle : les viandes sont grillées plus que mijotées, les sauces sont assez rares. Les spécialités sont nombreuses et, quelques mauvaises surprises mises à part, souvent très bonnes. Pour plus d’infos, je vous invite à visiter le site consacré à la cuisine turque cité dans la partie « Liens ».
Question boisson, outre le thé, la boisson nationale, et les éternels sodas européens et américains que l’on retrouve partout en Turquie, on y boit un café au goût très spécial, de la bière bonne et peu chère (la plus répandue étant l’Efes Pilsen) et la spécialité turque, le raki, un alcool anisé que l’on boit soit mélangé à de l’eau, soit pur avec un verre d’eau à côté, en mangeant.
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Moyens de communication sur place et avec l'étranger
La langue officielle est le turc. Incompréhensible, il est toutefois relativement facile à lire et à prononcer. C'est pratiquement comme le français mis à par quelques trucs concernant la prononciation :
- le "ç" se prononce "tch"
- le "c" se prononce "dje"
- le "s cédille" se prononce "ch"
- le "s" se prononce "z"
- le "u" se prononce "ou"
- le "ü" se prononce "u"
- le "i sans point" et le "ö" se prononcent "eu"
- le "e" se prononce "é"
- le "g" se prononce "gue"
- le "ay" se prononce "ail"
Il s'écrit comme il se prononce.
Dans les lieux touristiques, l'anglais est très souvent parlé. Par contre, le français l'est rarement, contrairement à l'allemand. En effet, ça fait bizarre au début de se voir parler allemand lorsqu'on arrive quelque part, mais on comprend vite pourquoi lorsqu'on se rend compte du nombre impressionnant de touristes allemands présents dans tout le pays.
Pour communiquer avec la France, pas de problème. Outre internet présent partout (environ 5 € de l'heure), il y a des cabines téléphoniques presque à chaque coin de rue. Les cartes téléphoniques, à acheter dans les bureaux de poste, permettent de parler un moment.
Si vous désirez emmener votre cher téléphone portable, pas de problème, il passera pratiquement partout. Les tarifs ne seront par contre plus les mêmes. Renseignez-vous auprès de votre opérateur (et pensez à activer l'Option Monde).
L'envoi de courrier marche de façon très irrégulière. Les lettres mettent de 5 à 15 jours pour la France.
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Santé, Sécurité
Peu de risques sanitaires particuliers. Les hôpitaux publics manquent souvent de moyens mais on voit de plus en plus des cliniques privées très modernes s'établir, surtout dans les grandes villes et les villes touristiques.
Il existe en Turquie un risque relativement important d'hépatite A, d'amibes, de typhoïde et autres maladies transmises par l'eau et l'alimentation. En conséquence, il est recommandé d'adopter les règles alimentaires universelles, même si l'on peut se permettre de les appliquer moins rigoureusement qu'ailleurs. Ne pas boire n'importe quelle eau, proscrire les glaçons, éviter les crudités et faire attention aux aliments qui aurait pu être congelés (pannes d'électricité fréquentes : congélation-recongélation).
On peut trouver à peu près tous les médicaments indispensables en Turquie, délivrés sans ordonnance : inutile de partir avec une pharmacie ambulante.
A noter qu'il existe un peu de paludisme dans le sud-est de l'Anatolie ; mais on n'a jamais vu de voyageur l'attraper. Les moustiques en Turquie ne sont guère plus virulents qu’en France, mais prévoyez tout de même un produit répulsif. Soyez rassuré, si vous êtes piqué, vous n’aurez rien d’autre qu’un classique petit bouton !
Question sécurité, la Turquie est sûrement moins dangereuse que certains pays d'Europe mais il convient d'observer les précautions usuelles, surtout pour les femmes seules.
Attention également au coup du "marchand de sable", apparemment en pratique dans certains coins : une personne vous invite à boire un verre ou à goûter un "truc bien de chez elle", elle y met un hypnogène puissant (Rohypnol) et à votre réveil, on vous a tout pris.
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Pour plus d'infos, vous pouvez visiter les sites cités dans la partie "Liens".
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